Normalité / Moralité

 

La normalité se définit par le lien référentiel qui unie un humain à une entité intelligente.

 

Lien : le lien représente toutes les formes d'intéraction : familial, relationnel, économique, environnementale, sociétale...

Référentiel : période durant laquel l'humain prend conscience (apprentissage) pour la première fois du lien qui l'unie à une entité intelligente (synonyme d'enfance).

Entité intelligente : humain, animal, intelligence artificielle.

 

Se pose alors la question de ce qui est normal. Cette question intègre le concept de normalité (cf définition ci dessus) et la notion d'équité.

 

"Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée, de même que le juste consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre conduite." William James
Remarque : ce qui est avantageux pour notre pensée ou pour notre conduite peut aller à l'encontre de nos interets financiers, sociaux,... mais cela ne s'oppose pas à l'avantage fondamental que l'on en tire, l'harmonie avec soi même,...

 

Les inhibitions à l'égard des atrocités tendent à s'éroder lorsque trois conditions sont remplies : quand la violence est autorisée, quand les actions sont banalisées, quand les victimes sont déshumanisées. Herbert C. Kelman

 

Choisir entre le bien (courage) et le mal (actes cruels), est en dernier ressort, un choix mystérieux qui s'opère entre rester présent à son humanité ou l'anesthésier au bénéfice d'une fonction.

 

"Chacun appel barbarie ce qui n'est pas de son usage." Montaigne

 

Moralité :

"Une femme allaite un bébé"
D'un point vue "comportemental" : cette action est bonne.

D'un point vue "conduite", est-ce :
1) Une action altruiste (aide désintéressé à autrui)
2) Une contrainte génétique : après la naissance, la mère produit une hormone (ocytocine) qui modifie significativement son comportement : diminution de l'agressivité, augmentation de la sociabilité, développement de l'instinct maternel et association de la notion d' "allaitement" avec "bien être" de la mère.
3) Une contrainte sociétale : ne pas nourir un enfant est une non-assistance à personne en danger ou de la maltraitance ; action punie par la loi.

Cet exemple illustre l' importance de ne pas confondre "comportement" et "conduite".

Michel Blay / Jean Michel Besnier : une conduite implique la possibilité de la prise de conscience et de la respopnsabilité ; et s'oppose par là à sa réduction comportementaliste.
Si le comportement de certains animaux laisse à penser qu'ils sont moraux, ce n'est pas, car les animaux n'ont pas la capacité de se représenter les réprésentations elles mêmes. Faute de cette faculté de méta-représentation, ils sont bornées aux signaux qui scandent leur univers et qu'une habileté singulière les conduit seulement à exploiter à des fins individuelles. les animaux n'ont pas de concepts mentaux ou, comme l'on dit aussi, de "théorie de l'esprit". En termes simples: ils ne réflechissent pas, ils ne déliberent pas et restent prisonniers de l'ici-maintenant des situations naturelles. Conclusion, la conduite des animaux n'est pas sujet à la moralité.

Le comportement moral des animaux témoignent de leur instinct à faire le bien : protomoral, contrainte génétique et contrainte sociétale se confondent. La conduite des animaux n'est pas sujet à la moralité.

Michal Ruse : L'évolution nous a faits moraux pour que'on soit sociaux. Je pense en effet que la moralité est une super-sociabilité. La moralité est le moyen pour des individus génétiquement très diversifiés, donc concurrents, de coopérer. Génétiquement très proches, les abeilles n'ont pas besoin de morale pour coopérer.

La moralité c'est le choix entre le bien et le mal. Conclusion : la moralité n'a d'intéret que si le libre arbrite pré-existe.

La moral indique ce qui est bien et ce qui est mal. Elle donne du sens à nos actions. La moral donne du sens à la vie.

 

Le poids normal Thibaut de Saint Pol

L'Indice de Masse Corporelle (IMC) moyen des Européens est de 25,5 et celui des Européennes de 24,5. Si on les interroge sur leur poids idéal, la moyenne de l'IMC désiré est de 22,6 pour les Européens et de 19,8 pour les Européennes. Soit un écart de 2,9 points pour les Européens et de 4,7 pour les Européennes.

Première conclusion : les femmes sont plus insatisfaite de leur poids que les hommes. Bien que les hommes soient plus corpulents que les femmes.

Au niveau national, les Françaises par exemple, bien qu'étant les Européennes les plus sveltes, sont les plus nombreuses à se juger trop grosse (même lorsque leur IMC est inférieur à la moyenne)! Alors que les Portugaises, les Espagnoles ou les Anglaises sont plus nombreuses à se juger en sous-poids sans l'être en réalité. Les Autrichiens sont plus satisfaits de leur poids que les Français alors que leur IMC moyen est bien supérieur.

Deuxième conclusion : l'idéal pondéral est une notion subjective.

Tout est question de normes finalement, entre les sexes et entre les différents pays.

 

Nous sommes programmés pour choisir le bon ou le mauvais

Nous sommes programmés pour juger comme nous le sommes pour vivre. Comment les premiers organismes vivants auraient-ils survécu s'ils n'avaient disposé très tôt d'un système leur permettant de choisir entre le bon et le mauvais ? Constitué chez nous de circuits "punition-récompense" se ramifiant dans tout le cerveau, ce système implique de multiples aires cérébrales, essentielles dans la gestion des émotions, mais aussi dans la prise de décision.

Plus nous nous répétons que notre colègue est un salaud, plus nous nous fachons contre lui ; plus nous nous disons de notre filles est désobeissante, plus nous nous irritons à son égard ; plus nous alimentons la pensée que le monde est injuste, plus nous nous atristons. Ainsi, celui qui prend à coeur de diminuer l'importance qu'il accorde à son mental, qui s'efforce de ne pas nourir ses pensées parasites, favorise sa paix intérieure. Débrancher son mental revient à pacifier son coeur !

Ne pas juger distingue deux situations :

  • ne pas juger par peur ou malaise : qui implique le circuit "inhibiteur de l'action", celui qui nous paralyse lorsque nous ne pouvons ni lutter ni fuir !
  • le non-jugement par sagesse : qui nécessite l'absence de sollicitation des circuits "punition-récompense", permettant leur prise de controle par le lobe préfrontale (notre part la plus "intellectuelle" et la plus altruiste). Attention, le non-jugement systématique (pour éviter les conflits, pour ne pas être jugé, par principe morale,...) est un jugement ... de valeur.

 

Comment bien juger

Lorsque le jugement cesse d'être une simple différenciation, lorsqu'il se confond avec l'arbritaire, alors on peut se dire que l'on s'égare. Si néanmoins on juge de manière arbritaire, alors il est important d'être conscient de notre mesquinerie et d'assumer ses parts d'ombres.

 

Juger l'autre, c'est porter un jugement sur soi

"Un tel ne travaille pas assez" permet de se justifier que l'on travaille plus que de raison, tec. C'est un mécanisme identitaire très imple : l'autre fait ou pense "mal", il est différent de moi, donc je fais oiu pense "bien". Et son pendant : l'autre fait ou pense "bien", je suis pareil, donc je fais ou pense "bien". C'est bénéfique à court terme. Cela sécurise (rassure sur sa propre normalité), conforte dans son identité ("je juge, donc je suis"), conforte sur son appartenance à un groupe de gens et évite de nous remettre en question, car se remettre en question est toujours douloureux. Trop juger, dénote un manque de confiance en soi.

Le jugement sur le physique des autres est la manifestation de ses doutes sur sa propre image.

 

Nos choix sont ils rationnelles ? Thomas Boraud, Sciences et avenirs, septembre 2009

On peu considérer qu'il ya deux protagonistes dans notre cerveau , le critique et l'acteur.

  • Le critique se sont les structures dopaminergiques qui prédisent les conséquences des choix, donnent une valeur aux alternativent et motivent l'action. Les structures dopaminergiques se fondent sur l'expérience passé pour prédirent les conséquences des choix : par le passé, telle action a eu tel conséquence (bénéfique ou échec). C'est le circuit de la récompense, qui motive la décision, en sécrétant plus ou moins de dopamine selon qu'il existe plus ou moins de chance d'obtenir un gain. La dopamine donne une valeur à l'action.
  • L'acteur, c'est en grande partie le cortex préfrontal qui choisit parmit les différentes valeurs. L'acteur comprend aussi une autre structure du cerveau, des noyaux profonds et archaiques appelés "les ganglions de la base". ils jouent un role dans la sélection des taches motrices. Plus la décision est routinière, plus les ganglions de la base sont sollicités, alors qje la décision est complexe, plus c'est le cortex préfrontal qui intervient. L'acteur ne choisit pas toujours la voie la plus logique (l'action qui mène à la plus grande récompense). Il intègre aussi des notions comme :
    • le bénéfice à long terme : mais plus le bénéfice attendu est lointain, et plus le choix est dévalorisé. Un plaisir à long terme sera bien moins coté qu'une récompense immédiate. Les "impulsifs" perdent leur motivation si le gain n'est pas immédiat.
    • l'équité.

Après que le choix est été fait, les neurones dopaminergiques évaluent le résultats de l'action en sécrétant plus ou moins de dopamine. Si la récompense est supérieure ou égale à l'attente, l'action sera renforcée. En revanche, si le bénéfice est inférieur à la prévision de départ, l'action sera à l'avenir moins favorisée.

 

La beauté : Psychologie magazine Mai 2011

  • La beauté ne doit pas être réduit à une seule définition ni formatée.
  • La beauté est une sensation : se sentir belle est plus important qu'être belle.
  • On peut être beau sans être mince, jeune ou sexy.
  • La beauté est aussi une affaire d'émotion, pas de perfection.
  • La beauté est le mise en valeur de ce qui est unique en soi.
  • Prendre soin de son visage et de son corps en conscience et avec bienveillance renforce la confiance en soi.
  • se faire belle ne signifie pas être superficielle.
  • Négliger son apparence ou en faire une obsession sont les singes d'une même blessure de l'être.
  • l'exposition répétée dans les médias d'une seule image de l'homme et la femme, forcément parfaite, altère l'estime de soi.
  • La représentation des beautés plurielles est la clé du bien-vivre, avec soi et avec les autres.
  • L'ouverture d'esprit, la générosité et l'amour de soi et des autres rendent beaux.
  • la beauté libre, c'est être soi et rayonner avec ses défauts et ses fragilités.